Le meilleur homard que j'ai mangé? Celui de la Gaspésie
Bonjour les radieux et les radieuses!
La saison du homard a été lancée il y a quelques semaines déjà! Depuis le début mai, je mange du homard au moins une fois par semaine. Que ce soit à la fête des mères, une semaine après et même Durant mon week-end en amoureux, j'ai encore mangé du homard. Mais le meilleur que j'ai mangé, ce fut réellement celui de la Gaspésie.
Veuillez noter que les élastiques ont été remis APRÈS la cuisson pour faire promotion du médaillon Aliment Québec |
Le goût du homard de la Gaspésie est un goût raffiné tout en étant goûteux et la chair fond dans la bouche. Tout était vraiment bon, de la queue aux pinces et j'ai même goûté au "caviar" du homard nommé Corail. Ça goûté le homard mais un peu plus intense. J'ai mangé sans beurre à l'ail le homard, je l'ai mangé directement sortie de sa carcasse. On est loin mais vraiment loin du homard surgelé ou encore des produits américains qui sont aussi disponible sur le marché Québécois. Ne cherchez pas de recette, servez le nature et vous serez enchanté.
La saison 2015 de pêche au homard de la Gaspésie a commencé le 2 mai et
dure 68 jours
Voici les raisons pourquoi on devrait acheté des homards identifiés de leur provenance.
ÉCOCERTIFICATION
Au cours de la
dernière année, le Regroupement des pêcheurs professionnels du sud de la
Gaspésie (RPPSG) a complété la démarche nécessaire pour que la pêcherie au
homard soit reconnue comme une activité de pêche durable et il a obtenu
l’écocertification MSC (Marine Stewardship Council). Cette écocertification est
un processus d’évaluation volontaire démontrant que la pêche au homard
pratiquée par les pêcheurs membres du RPPSG répond aux principes et critères
pour une pêche durable, élaboré par le MSC. Les trois grands principes de
cette évaluation sont :
1.
Préserver la pérennité des stocks de homard.
2.
Minimiser l’impact environnemental.
3.
Garantir une gestion adaptée, notamment en respectant les
réglementations en vigueur.
En 2012, les pêcheurs du RPPSG ont été les premiers à utiliser
obligatoirement un journal de bord
électronique sur leur bateau. En 2015, ils travaillent avec un nouveau logiciel
conçu par les pêcheurs, pour les pêcheurs afin de mieux documenter leur pêche
et répondre aux critères du MSC. Le journal de bord sert ainsi à déclarer
quotidiennement les prises de homard au MPO, mais aussi à fournir de
l’information sur les appâts utilisés et les prises accessoires.
LE HOMARD GASPÉSIEN: UNE QUALITÉ SUPÉRIEURE
RECHERCHÉE PARTOUT DANS LE MONDE
Pêché sur fonds rocheux dans les eaux
froides et limpides du nord du golfe du Saint-Laurent, le homard gaspésien mue
une seule fois par année ce qui fait qu’au moment de la pêche il a la carapace
dure et pleine de chair blanche, ferme,
tendre et savoureuse. Pesant plus d’une livre, il fait la joie des
gastronomes.
Il est d’ailleurs très en demande sur les
marchés internationaux comme la Chine et l’Europe. De plus, lors du récent
Boston Seafood Show, les pêcheurs gaspésiens ont été à même de voir un
engouement renouvelé des Américains pour leur homard, et cela à la suite de la
reprise économique aux États-Unis.
TRAÇABILITÉ DU HOMARD
GASPÉSIEN
Pour 2015, les pêcheurs gaspésiens identifient leur
homard par un médaillon rond amélioré,
fixé par des élastiques aux pinces des homards, facilitant ainsi grandement le
travail des pêcheurs, directement sur le bateau. Si on vous dit qu'il a été oublié, sachez qu'on essaie de vous passer un produit de moindre qualité et d'une autre provenance.
En plus de bien indiquer que le homard est
certifié, chaque médaillon porte le numéro
d’un pêcheur. En entrant ce numéro sur le site www.monhomard.ca, on peut visionner une vidéo du
pêcheur de « notre homard » et trouver de l'information telle
que sa sous-zone de pêche, le nom de son bateau, etc. Ceci rapproche le
consommateur du pêcheur et rend l’expérience de consommation encore plus
authentique.
LE CONSOMMATEUR DOIT BIEN L’APPRÊTER POUR EN
PROFITER PLEINEMENT
Pour la cuisson conventionnelle du homard bouilli :
le salage de l'eau, la cuisson et le refroidissement après la cuisson sont des
facteurs de réussite très importants. Un homard doit cuire environ 15 à 18
minutes par livre. Il doit ensuite être immédiatement immergé dans de l’eau glacée et salée (30 gr sel/1 litre d’eau) durant cinq minutes sinon il continue à
cuire et devient plus caoutchouteux et sec que tendre et goûteux. Trop souvent
oubliée, l’étape du refroidissement augmentera le plaisir des consommateurs.
ET DES HOMARDS GASPÉSIENS, IL Y EN AURA ENCORE
LONGTEMPS!
Le Regroupement des pêcheurs professionnels du sud
de la Gaspésie (RPPSG) a développé, en 2010, un projet d'élevage de petits homards qui a permis d’ensemencer pas moins de 200 000 homards au cours des 5 dernières
années. Ce projet est réalisé en collaboration avec des chercheurs québécois de
l’ISMER à Rimouski qui contribuent, entre autres, à développer un meilleur
régime alimentaire pour les homards juvéniles.
De plus, les 26
récifs artificiels installés par le RPPSG dans 5 zones de pêche pour améliorer l’habitat du homard ont connu beaucoup de
succès. L’évaluation de ces récifs a démontré que des homards de différentes
tailles s’y réfugient, mais, aussi on voit la colonisation des récifs artificiels
par des algues et d’autres espèces animales. Il y a donc une plus grande
biodiversité, le recrutement de homards de l’année y est plus grand que dans le
milieu naturel environnant, et les homards de plus petite taille fréquentent
les récifs et s’y abritent. En 2015, 4 nouveaux récifs artificiels seront
installés dans la région de Ste-Thérèse-de-Gaspé.
Enfin, au cours
des dernières années, le rachat de permis de pêche a réduit l’effort de pêche
de 30 %, contribuant à la pérennité de la ressource. Le RPPSG a aussi racheté
4 permis de pêche au pétoncle, réduisant l’impact de cette pêche à la drague
sur les fonds marins. Dès que les sites appropriés auront été inventoriés, le
RPPSG offrira une pêche commerciale
touristique qui permettra d’amener en mer des visiteurs spécialisés pour qu’ils
récoltent, en plongée sous-marine et sans abîmer les fonds marins, des
pétoncles qu’ils pourront conserver en toute légalité.
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