Mercredi dernier avait lieu à
Québec le lancement de la collection printemps-été 2014 d’Odessa.
Crédit photos: Étienne St-Denis |
Ode…quoi? La toute nouvelle
collection qui vient à peine d’arriver sur le paysage vestimentaire québécois
est constituée de pièces créées par la talentueuse designer Camille Lavoie. La
jeune femme a été lauréate de la bourse de la Fondation de la Mode de Montréal
et a effectué un stage au Japon chez Yuma Koshino, ainsi que chez Hiroko
Koshino.
Crédit photos: Étienne St-Denis |
Impressionant, vous dites? Ce
n’est pas tout : la créatrice native de la ville de Québec a également
fait un stage chez Balmain, à Paris, une griffe qui n’a pas besoin de
présentation pour les passionnées de mode. Après avoir travaillé quelques
années pour la marque Cache-Cache du groupe Beaumanoir en Bretagne, Camille est
rentrée au Québec et s’est mise à travailler en 2013 à l’élaboration de sa
propre collection, Odessa. « Derrière tout cela, il y a un fil conducteur.
J’ai toujours senti que j’avais besoin
d’un certain bagage avant de me lancer, j’avais besoin de trouver une grande
source d’inspiration pour nourrir les imaginaires de la future Odessa. C’est
pourquoi j’ai voyagé tant au Japon qu’à Paris, et au Moyen-Orient aussi »
avance la designer.
Grâce à ces expériences dans des
maisons de couture de renom, Camille a pu développer sa détermination, son
savoir-faire et le goût de l’excellence. Comment compte-elle adapter ces acquis
pour conquérir le marché québécois? « Je crois que pour développer de la
nouveauté, il faut trouver une démarche artistique et personnelle cohérente et
avoir une curiosité immense pour une foule
de sujets, dont le dernier serait sans doute la mode elle-même, pour éviter de
reproduire de trop près ce qui se fait déjà. Pour ma part, je conçois l’achat
d’un vêtement comme l’achat d’une chose précieuse, rare, qui possède un
imaginaire propre. À le regarder on doit sentir l’effort de pensée de ceux qui
l’ont conçu. C’est ainsi qu’il prend son sens. »
Vous l’aurez compris au nom
« Odessa » qui rappelle la Grèce antique, Camille est une férue
d’histoire, et a d’ailleurs décrocher un certificat en histoire de l’art à
l’Université Laval. « J’adore constater à quel point les sociétés
anciennes aimaient créer de jolies
choses sans ne jamais prendre de raccourcis techniques ! On se
questionnait sur chaque détail, on prenait le temps de s’assurer que chaque
étape soit respectée. J’aime prendre mon temps ; le temps est l’ingrédient le
plus précieux que l’on peut injecter au « sensible » si l’on veut philosopher.
C’est ainsi que j’ai le sentiment de créer quelque chose qui a un sens et qui
est viable car il y a une raison derrière chaque geste. »
La première collection vient tout
juste d’être lancée, mais la prochaine étape est déjà planifiée, soit d’ouvrir
un atelier-boutique qui aura pignon sur rue. Ainsi, la créatrice conserve
l’esprit d’un lieu de travail où elle peut s’exprimer à travers le tissu, tout
en permettant aux clientes de venir voir les vêtements ou se faire tailler des
créations sur mesure.
Voici mes trois coups de cœur de
la première collection d’Odessa, disponibles par son site Internet (cliquez ici) :
Crédit photos: Étienne St-Denis
______________________________________________________________________
AUDREY LATULIPPE
Grande voyageuse et amoureuse de la mode, Audrey a lancé
son entreprise, Capelio, en 2011 après un séjour de 8 mois en Australie.
Puisqu’il y avait très peu d’accessoires de type fascinator ou bibi sur
le marché canadien, elle choisit de s’en faire un elle-même pour le
mariage d’une amie. Elle eût l’idée de démarrer son projet en constatant
que d’autres fashionistas et mariées souhaitaient également porter ce
genre d’accessoires. Depuis, Audrey n’a cessé de s’intéresser à
l’univers de la mode et du mariage. Elle prépare d’ailleurs un deuxième
projet d’entreprise pour ce marché.
Dans ses (trop rares!) temps libres, Audrey se passionne
également pour la lecture et l’écriture. Vous l’aurez devinez, la
fashionista adore les looks un brin vintages, qui rappellent l’élégance
des années 50. Elle est le plus souvent en robe et en possède des
dizaines accumulées au fil du temps!
Aucun commentaire:
Publier un commentaire