jeudi 20 novembre 2014

La crise de la vingtaine!



Bonjour les radieux et les radieuses!


En cette Journée mondiale de l’enfance, il me fait plaisir de vous partager un sondage de grande envergure réalisé par RBC sur l'optimisme des jeunes, le premier en son genre au Canada. 

En effet, près de 2 400 jeunes âgés de 10 à 25 ans ont été interviewés afin de sonder leur perception face au bonheur, l’optimisme et leur inquiétude face à la vie. L’étude révèle une détérioration considérable du bonheur et de l’optimisme vers la fin de l’adolescence. Dans cette étude vous apprendrez entre autres que :

-En terme de santé mentale, les jeunes du Québec sont plus satisfaits que les jeunes du ROC - 86,6 % au QC vs 78,6 % pour la moyenne canadienne, le pourcentage le plus bas étant en Ontario : 71,7 %

- Globalement, le bonheur est le plus élevé au QC - 82,9 % alors que la moyenne nationale est de 76,8 %, beaucoup plus élevé qu’en Ontario où le pourcentage est au plus bas, à 72,3 %


Nous avons tous entendu parler de la crise survenant vers le milieu de la vie, soit à la mi-quarantaine ou dans la cinquantaine. Or, un nouveau sondage de RBC indique que les adolescents et les jeunes adultes vivent leur propre « crise de la vingtaine ».
D'après les données du premier sondage RBC sur l'optimisme des jeunes, les jeunes de 18 à 21 ans sont considérablement moins heureux, moins optimistes, moins enthousiastes à l'égard de leur avenir et moins susceptibles d'affirmer que ce qu'ils font au quotidien a de l'importance que les jeunes de 10 à 17 ans. Seulement 57 % de ces jeunes adultes croient qu'ils peuvent atteindre tous les objectifs qu'ils se fixent, et seulement 59 % affirment qu'ils sourient fréquemment, ce qui est beaucoup moins élevé que chez les adolescents de 14 à 17 ans (78 %).

Selon ce sondage mené auprès de quelque 2 400 jeunes Canadiens de 10 à 25 ans, bien que les jeunes Canadiens soient généralement optimistes, un changement considérable d'attitudes, de comportements et de convictions se produit lorsque les adolescents arrivent au début de l'âge adulte et que les réalités de la vie se présentent.

 

« Quand les jeunes quittent le filet de sécurité offert par l'école secondaire et passent à l'université, au collège ou à la recherche d'un emploi, ils arrivent dans un monde moins structuré et entraînant parfois un sentiment d'isolement. Ils n'ont d'autre choix que d'affronter les réalités de la vie, explique le Dr Anthony Levitt, chef du Hurvitz Brain Sciences Centre au Sunnybrook Health Sciences Centre. De plus, cette période stressante est souvent celle où les jeunes se tournent vers la consommation de drogue et d'alcool, des substances qui peuvent exacerber leur vision pessimiste du monde. Nous savons également que c'est un âge auquel les jeunes peuvent montrer des signes précurseurs de maladie mentale, ce qui peut nuire à leur perception des possibilités qui s'offrent à eux, de même qu'à leur sentiment de bonheur en général. »

Principales conclusions concernant le groupe des 10 à 25 ans
·         L'attitude à l'égard de la vie, de l'avenir et de la famille change vers la fin de l'adolescence
o   Les adolescents plus âgés sont moins susceptibles d'être satisfaits de leur vie et d'affirmer que leur famille croit en eux et contribue à leur bien-être.
·         Les filles sont plus heureuses que les garçons, mais ces derniers envisagent l'avenir avec plus d'enthousiasme
o   Les garçons (67 %) sont plus enthousiastes à l'égard de l'avenir que les filles (60 %).
o   Bien que la majorité des jeunes Canadiens s'estiment heureux, une diminution considérable se produit à cet égard vers la fin de l'adolescence.
o   La plupart des garçons de 14 à 17 ans affirment être heureux (81 %) ; ce pourcentage chute de 18 points pour s'établir à 63 % parmi les garçons de 18 à 21 ans, comparativement à 69 % pour les filles du même groupe d'âge.
·         La satisfaction à l'égard de la vie et la tendance à l'optimisme chutent à la fin de l'adolescence
o   Bien que 95 % des adolescents de 14 à 17 ans affirment être satisfaits de leur vie, cette satisfaction plonge à 82 % chez les jeunes de 18 à 21 ans, et à 79 % chez ceux de 22 à 25 ans.
·         Les sentiments positifs sont au plus bas et le pessimisme au plus haut chez les 18 à 21 ans
o   Le sentiment de bonheur et le rire fréquents diminuent de 20 % parmi les répondants de 18 à 21 ans ; le sourire affiche une baisse de 19 %, alors que le stress et les inquiétudes bondissent tous deux de plus de 30 %.
·         Les filles sourient davantage que les garçons, mais s'inquiètent également davantage
o   Les principales inquiétudes, chez les garçons comme les filles, comprennent l'argent (68 %), les actualités mondiales (66 %), l'obtention ou l'exercice d'un emploi (63 %), le choix de carrière (57 %) et les parents (50 %).

« Le sondage démontre que même si l'âge joue un rôle important dans l'optimisme, le sexe a une incidence sur le moment où les jeunes vivent du stress et des inquiétudes ainsi que sur les causes de ces sentiments, dit Lisa Wolff, directrice des politiques et de l'éducation à UNICEF Canada. Les études menées dans d'autres pays révèlent en général que les filles vivent davantage de stress et d'inquiétudes et moins d'optimisme que les garçons, mais le sondage de RBC indique que les garçons plus âgés éprouvent également des difficultés. En posant des questions aux jeunes à propos de leur vie, comme le fait le sondage RBC sur l'optimisme des jeunes, nous pouvons mieux déterminer les meilleures façons d'entrer en contact avec eux et de leur offrir du soutien. »

Pour plus de la moitié des jeunes Canadiens (51 %), l'opinion de mentors a une incidence importante sur leurs sentiments, leurs réflexions et leurs comportements. Et bien que la majorité des Canadiens de 10 à 25 ans affirment s'intéresser à l'acquisition de nouvelles connaissances (89 %), bon nombre d'entre eux ne sont pas convaincus de posséder les aptitudes nécessaires pour réussir leur avenir.

Le sondage démontre le rôle important joué par les mentors, et RBC a annoncé aujourd'hui qu'elle offrira 2,86 millions de dollars pour financer 109 programmescommunautaires d'activités parascolaires partout au Canada par l'intermédiaire du Projet d'activités parascolaires RBC. Par cette initiative, RBC appuie notamment des programmes destinés aux enfants de quartiers défavorisés ou aux jeunes Autochtones qui visent l'amélioration des résultats scolaires et l'acquisition de compétences de vie au moyen d'activités telles que des cours d'informatique, des sports, de l'aide à l'alphabétisation, des leçons de musique et d'art, des conseils en nutrition et de l'aide aux devoirs.

« Nos recherches démontrent que les enfants tirent un grand avantage du mentorat et qu'un bon programme d'activités parascolaires peut vraiment renforcer les aptitudes et les connaissances acquises en classe, affirme Shari Austin, vice-présidente, Citoyenneté d'entreprise, et directrice générale, RBC Fondation. Nous appuyons des programmes qui ont une incidence directe sur la vie des jeunes Canadiens de tous âges en leur donnant l'occasion de participer à de nombreuses activités dans lesquelles ils peuvent s'illustrer. »




L'Engagement envers les enfants RBC
L'Engagement envers les enfants RBC est une promesse de don de 100 millions de dollars sur cinq ans visant à appuyer un million d'enfants et de jeunes au Canada. Ces fonds serviront à soutenir divers programmes qui contribuent au bien-être des enfants et des jeunes, dont le Projet d'activités parascolaires RBC, le Projet Vive l’activité physique RBC et le Projet Santé mentale des enfants RBC.

Le sondage RBC sur l'optimisme des jeunes
Le sondage RBC sur l'optimisme des jeunes a été réalisé par Ipsos Reid du 20 octobre au 3 novembre. Le sondage a été mené en ligne auprès d'un échantillon de 2 387 jeunes de 10 à 25 ans, par l'intermédiaire du site Ipsos Je-Dis. Des quotas et des pondérations ont été utilisés pour veiller à ce que l'échantillon représente le plus fidèlement possible la population globale des jeunes Canadiens. La précision des sondages en ligne est calculée en fonction d’un intervalle de crédibilité. Dans le cas présent, les résultats regroupés sont considérés comme précis à ± 2,3 points de pourcentage près, 19 fois sur 20, par rapport au résultat que l'on aurait obtenu si l'ensemble de la population des jeunes Canadiens avait été consultée. Tous les questionnaires et sondages peuvent être affectés par d'autres types d'erreurs, notamment l'erreur de couverture et l'erreur de mesure.

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