Bonjour tout le monde,
Ce billet est un billet à caractère historique. Donc je vais vous amener dans le Québec des années 40 et 50 sous le régime de Duplessis. Un peu avant notre révolution tranquille, et là vous qui venez de la France, vous seriez découragée de notre révolution au Québec, nous les grosses manifestations ou encore les décapitations (si on pense à Louis XVI et Marie-Antoinette), nous ici.... comment dire... vous nous trouveriez mauviette. Pour faire une histoire courte avec Duplessis, j'ai été vous chercher quelques infos sur wikipedia afin de bien vous situer.
"Maurice Le Noblet Duplessis (20 avril 1890 à Trois-Rivières, Québec - 7 septembre 1959 à Schefferville, Québec) était un avocat et homme politique québécois. Il fut premier ministre du Québec de 1936 à 1939, et de 1944 à 1959. Fondateur et chef du parti politique conservateur l'Union nationale, il forgea sa réputation en démasquant la mauvaise conduite et le trafic d'influence du premier ministre libéral Louis-Alexandre Taschereau. En même temps, on se souvient de lui pour les manœuvres douteuses, endémiques dans son gouvernement[réf. nécessaire]. Il défendait avec ardeur les droits de sa province face au gouvernement fédéral, mais réprimait certains droits civiques. Certains prétendent que la Révolution tranquille des années 1960, au Québec, au cours de laquelle la majorité francophone abandonna son héritage religieux a indéniablement pris racine dans le mécontentement général causé par son gouvernement.
Maurice Duplessis fut candidat défait lors de l'élection générale québécoise de 1923. Puis, il fut élu député du Parti conservateur du Québec lors de l'élection de 1927, et réélu lors de l'élection de 1931. Après la démission de Camillien Houde, en 1932, le caucus conservateur choisit Duplessis pour être chef de l'opposition. Il fut élu chef du parti lors du congrès de 1933, défaisant Onésime Gagnon.
Deux semaines avant l'élection provinciale de 1935, il créa une coalition avec l'Action libérale nationale (ALN), un parti de libéraux réformistes dissidents et de nationalistes qui avaient claqué la porte du Parti libéral du Québec. Bien qu'il perdît cette élection, Duplessis réussit à exploiter un scandale de favoritisme (on disait à l'époque « patronage ») impliquant la famille du premier ministre Louis-Alexandre Taschereau pour obliger ce dernier à démissionner. L'ALN et les conservateurs avaient déjà formellement fusionné en un seul parti, l'Union nationale.
Duplessis mena l'Union nationale à la victoire lors de l'élection d'août 1936, mettant fin à 39 années consécutives de règne libéral. Le premier gouvernement de Duplessis fut défait aux élections de 1939, une élection-surprise déclenchée par le premier ministre dans le but d'exploiter la question de la participation canadienne à la Seconde Guerre mondiale.
Maurice Duplessis s'adressant à la foule lors de la campagne électorale de 1952.
Duplessis fut reporté au pouvoir en 1944. Il le conserve durant les quinze années suivantes, jusqu'à sa mort ; on l'appelait simplement « le Chef » (parfois « le Cheuf »). Au total, il a été député pendant neuf mandats consécutifs et premier ministre durant cinq mandats, les quatre derniers étant consécutifs. Après lui, il s'est écoulé presque 50 ans avant qu'un parti politique ne réussisse à remporter trois mandats consécutifs lors d'élections provinciales québécoises, soit les libéraux de Jean Charest.
Les gouvernements de Duplessis furent caractérisés par l'usage non restreint du trafic d'influence, la lutte anti-communiste, l'emploi de la manière forte contre les syndicats et une machine électorale invincible. Son initiative anticommuniste la plus célèbre fut la Loi protégeant la province contre la propagande communiste2, surnommée « la loi du cadenas ». L'Union nationale jouissait souvent de l'appui actif de l'Église catholique romaine dans les campagnes électorales.
La période de son règne est parfois appelée « la Grande Noirceur » par certains de ses adversaires. Le contexte social du Québec était alors, comme il l'a été dans les décennies qui ont précédé la révolution tranquille, très hiérarchisé, puisqu'on pouvait distinguer une masse de travailleurs généralement francophones d'une classe dirigeante industrielle composée d'anglophones. À cela s'ajoutait un clergé qui avait l'hégémonie sur les écoles et universités de langue française, ainsi que sur les soins de santé.
Ce qui caractérise le règne de Duplessis, c'est la naissance d'un mouvement d'affirmation de la majorité francophone qui réclamait un contrôle plus important sur l'économie et la vie intellectuelle et artistique du Québec. Ce mouvement mena entre autres à la montée du syndicalisme et au développement d'une vie intellectuelle qui permettra la révolution tranquille lorsque le pouvoir politique changera de main. L'opposition de Duplessis à ces changements, son insistance à museler les syndicats et son manque d'ouverture envers les revendications des francophones qui aspirent à contrôler leur destinée, comme celles qui sont résumées dans le manifeste du Refus global (9 août 1948), feront de lui la bête noire des réformateurs. La révolution tranquille, qui cristallisera ces revendications dans la création d'institutions nouvelles et dans un changement en profondeur de l'ensemble de la société, cristallisera aussi un ressentiment des intellectuels envers Duplessis. Ses alliés resteront aussi stigmatisés, puisque désormais ce sera la gauche qui pourra profiter du nationalisme, que le clergé perdra rapidement non seulement son contrôle sur l'éducation francophone et sur les hôpitaux, mais aussi ses fidèles, puisque les églises seront rapidement désaffectées, et qu'enfin la minorité anglophone perdra son monopole sur l'économie du Québec.
La statue de Maurice Duplessis devant l'Hôtel du Parlement, à Québec. L'œuvre, commandée à Émile Brunet par Paul Sauvé, le successeur de Duplessis, fut livrée en 1960 au gouvernement libéral de Jean Lesage et demeura entreposée durant près de 20 ans, avant d'être dévoilée en 1977.
Duplessis fit une de ses contributions les plus durables au Québec le 21 janvier 1948, avec l'adoption par décret du drapeau du Québec, le fleurdelisé, qui remplaça l'Union Jack au sommet de l'hôtel du Parlement.
Bien que le jugement de l'histoire a souvent été dur envers Duplessis, certains font valoir qu'il présida à une longue période d'une forte croissance économique et a déposé 15 budgets équilibrés consécutifs, ce qui n'était pas difficile, considérant qu'il y avait peu de service publique. Le trafic d'influence systématique de son gouvernement est légendaire, mais celui-ci ne différait pas tellement de ce qui se passait sous les libéraux de Taschereau dans les décennies précédentes ; Duplessis ne s'est jamais enrichi personnellement, et il mourut endetté.
Duplessis mourut en fonction à Schefferville le 7 septembre 1959. Paul Sauvé lui succéda comme chef de l'Union nationale et premier ministre. Par la suite, la société québécoise fut balayée par un vent de changement socioculturel, s'éloignant de ses politiques conservatrices centrées sur l'Église pour se diriger vers un État-providence hautement laïcisé et socialement libéral, phénomène qu'on a appelé la Révolution tranquille." Source Wikipedia: http://fr.wikipedia.org/wiki/Maurice_Duplessis
Maintenant que vous connaissez le contexte socio-historique dans lequel le Québec baignait sous l'enseigne de l'Église et du terrible Duplessis, vous serez que le maquillage était mal vu au Québec. On bannissait même certains films. Aujourd'hui nous sommes libre, mais au temps de ma grand-mère, porter du rouge à lèvre était synonymie de putain. Mettre du maquillage vous associait à une réputation de putains, de déjantés et automatiquement associé au maison close. C'est un peu extrême, mais ma grand-mère m'a déjà confier le tout il y a quelques années. C'est en parlant avec un ami sur MSN que je lui disais que ce phénomène des années 50 à 60 ne s'était pas estompé dans nos moeurs. Non loin de là l'idée d'associer encore maquillage à putain et catégoriser, mais bien que nous soyons nombreuse à se maquiller et en être passionnée, nombre de femmes sont encore résistantes à améliorer leur trait grâce au maquillage. ça va prendre un bon 50 à 60 ans selon moi avant qu'on s'enlève ce vieux moeurs et pourquoi? Oui le maquillage est associé à la séduction (un peu comme les oiseaux aux plumes plus colorées qui séduisent la femelle) la femme séduit par son maquillage et corrige son visage en fonction du goût du jour. Lorsque je faisais le métier de conseillère indépendante pour les cosmétiques Mary Kay, bon nombre de femme me répondait je ne me maquille pas... Mais saviez-vous que les produits minérales et le fond de teint peuvent être bénéfique pour votre peau en sachant comment bien les utiliser? Je crois qu'on est souvent mal informé et voir même désinformer au sujet de nos produits de beauté chouchou. Et je crois également qu'au Québec, bien qu'on adore, dans nos moeurs et mémoire collective face à l'Église et Duplessis, il y a encore un peu de: Je préfère le naturel... sauf qu'on ne sait pas pourquoi et on ne sait pas pourquoi on préfère ce naturel et on ose pas s'y aventurer.
En ce moment, j'aimerais tellement que Claude (le père de Chéri) soit là pour plusieurs raisons, mais pour parler de socyanalyse (psychanalyse de la société) et qu'on puisse débattre sur le sujet et me confirmer par expertise que oui le maquillage a encore cette réputation d'être associée inconsciemment au pêché.
Et voilà, ma grand-mère se maquillait, elle a 76 ans, c'est la plus belle femme que je connaisse et elle se met depuis 60 ans de la vaseline sur le visage pour hydrater sa peau, elle n'a presque pas de ride et je la trouve magnifique avec sa teinte rosée sur les lèvre, son fond de teint et un petit trait de maquillage sur les yeux. Pourtant dans les années 40-50 et même 60, elle se cachait pour se maquiller... et moi aujourd'hui je me laisse tenter par le diable et j'adore me maquiller. Profitons de la vie, soyons épicurienne et maquillons-nous.
Alors voilà! Si vous n'êtes pas aventureuse dans le maquillage, je vous invite à revenir plus souvent sur mon blog.
Je vous reviens bientôt avec d'autres articles. Ça me fait drôle d'écrire sur un sujet socio-historique, mais je crois que c'est agréable. Et pour vous dire, ma chère grand-maman vivait à Montréal. Alors... ne vous fiez jamais au titre des grandes villes, car lorsque l'Église se mêle de l'état, comme cela s'est vu au temps de Duplessis, les parents disaient aux jeunes femmes que se maquiller était malsain. Aïe, j'en reviens tout simplement pas!
Autres petits faits cocasses face aux dictatures et aux interdictions du maquillage...
L'Iran est le 7eme plus grand consommateur de produits cosmétiques au monde.
Dans les pays communistes dans les années 90, et encore aujourd'hui, certains produits cosmétiques sont vendus au noir.
On a longtemps cru que le rouge à lèvre causait le cancer de la peau au niveau des lèvres, alors qu'il y a deux fois plus de cas cancer de la peau répertoriés chez l'homme que j'ai la femme.
Voilà! N'hésitez pas à commenter!
Ce billet est un billet à caractère historique. Donc je vais vous amener dans le Québec des années 40 et 50 sous le régime de Duplessis. Un peu avant notre révolution tranquille, et là vous qui venez de la France, vous seriez découragée de notre révolution au Québec, nous les grosses manifestations ou encore les décapitations (si on pense à Louis XVI et Marie-Antoinette), nous ici.... comment dire... vous nous trouveriez mauviette. Pour faire une histoire courte avec Duplessis, j'ai été vous chercher quelques infos sur wikipedia afin de bien vous situer.
"Maurice Le Noblet Duplessis (20 avril 1890 à Trois-Rivières, Québec - 7 septembre 1959 à Schefferville, Québec) était un avocat et homme politique québécois. Il fut premier ministre du Québec de 1936 à 1939, et de 1944 à 1959. Fondateur et chef du parti politique conservateur l'Union nationale, il forgea sa réputation en démasquant la mauvaise conduite et le trafic d'influence du premier ministre libéral Louis-Alexandre Taschereau. En même temps, on se souvient de lui pour les manœuvres douteuses, endémiques dans son gouvernement[réf. nécessaire]. Il défendait avec ardeur les droits de sa province face au gouvernement fédéral, mais réprimait certains droits civiques. Certains prétendent que la Révolution tranquille des années 1960, au Québec, au cours de laquelle la majorité francophone abandonna son héritage religieux a indéniablement pris racine dans le mécontentement général causé par son gouvernement.
Maurice Duplessis fut candidat défait lors de l'élection générale québécoise de 1923. Puis, il fut élu député du Parti conservateur du Québec lors de l'élection de 1927, et réélu lors de l'élection de 1931. Après la démission de Camillien Houde, en 1932, le caucus conservateur choisit Duplessis pour être chef de l'opposition. Il fut élu chef du parti lors du congrès de 1933, défaisant Onésime Gagnon.
Deux semaines avant l'élection provinciale de 1935, il créa une coalition avec l'Action libérale nationale (ALN), un parti de libéraux réformistes dissidents et de nationalistes qui avaient claqué la porte du Parti libéral du Québec. Bien qu'il perdît cette élection, Duplessis réussit à exploiter un scandale de favoritisme (on disait à l'époque « patronage ») impliquant la famille du premier ministre Louis-Alexandre Taschereau pour obliger ce dernier à démissionner. L'ALN et les conservateurs avaient déjà formellement fusionné en un seul parti, l'Union nationale.
Duplessis mena l'Union nationale à la victoire lors de l'élection d'août 1936, mettant fin à 39 années consécutives de règne libéral. Le premier gouvernement de Duplessis fut défait aux élections de 1939, une élection-surprise déclenchée par le premier ministre dans le but d'exploiter la question de la participation canadienne à la Seconde Guerre mondiale.
Maurice Duplessis s'adressant à la foule lors de la campagne électorale de 1952.
Duplessis fut reporté au pouvoir en 1944. Il le conserve durant les quinze années suivantes, jusqu'à sa mort ; on l'appelait simplement « le Chef » (parfois « le Cheuf »). Au total, il a été député pendant neuf mandats consécutifs et premier ministre durant cinq mandats, les quatre derniers étant consécutifs. Après lui, il s'est écoulé presque 50 ans avant qu'un parti politique ne réussisse à remporter trois mandats consécutifs lors d'élections provinciales québécoises, soit les libéraux de Jean Charest.
Les gouvernements de Duplessis furent caractérisés par l'usage non restreint du trafic d'influence, la lutte anti-communiste, l'emploi de la manière forte contre les syndicats et une machine électorale invincible. Son initiative anticommuniste la plus célèbre fut la Loi protégeant la province contre la propagande communiste2, surnommée « la loi du cadenas ». L'Union nationale jouissait souvent de l'appui actif de l'Église catholique romaine dans les campagnes électorales.
La période de son règne est parfois appelée « la Grande Noirceur » par certains de ses adversaires. Le contexte social du Québec était alors, comme il l'a été dans les décennies qui ont précédé la révolution tranquille, très hiérarchisé, puisqu'on pouvait distinguer une masse de travailleurs généralement francophones d'une classe dirigeante industrielle composée d'anglophones. À cela s'ajoutait un clergé qui avait l'hégémonie sur les écoles et universités de langue française, ainsi que sur les soins de santé.
Ce qui caractérise le règne de Duplessis, c'est la naissance d'un mouvement d'affirmation de la majorité francophone qui réclamait un contrôle plus important sur l'économie et la vie intellectuelle et artistique du Québec. Ce mouvement mena entre autres à la montée du syndicalisme et au développement d'une vie intellectuelle qui permettra la révolution tranquille lorsque le pouvoir politique changera de main. L'opposition de Duplessis à ces changements, son insistance à museler les syndicats et son manque d'ouverture envers les revendications des francophones qui aspirent à contrôler leur destinée, comme celles qui sont résumées dans le manifeste du Refus global (9 août 1948), feront de lui la bête noire des réformateurs. La révolution tranquille, qui cristallisera ces revendications dans la création d'institutions nouvelles et dans un changement en profondeur de l'ensemble de la société, cristallisera aussi un ressentiment des intellectuels envers Duplessis. Ses alliés resteront aussi stigmatisés, puisque désormais ce sera la gauche qui pourra profiter du nationalisme, que le clergé perdra rapidement non seulement son contrôle sur l'éducation francophone et sur les hôpitaux, mais aussi ses fidèles, puisque les églises seront rapidement désaffectées, et qu'enfin la minorité anglophone perdra son monopole sur l'économie du Québec.
La statue de Maurice Duplessis devant l'Hôtel du Parlement, à Québec. L'œuvre, commandée à Émile Brunet par Paul Sauvé, le successeur de Duplessis, fut livrée en 1960 au gouvernement libéral de Jean Lesage et demeura entreposée durant près de 20 ans, avant d'être dévoilée en 1977.
Duplessis fit une de ses contributions les plus durables au Québec le 21 janvier 1948, avec l'adoption par décret du drapeau du Québec, le fleurdelisé, qui remplaça l'Union Jack au sommet de l'hôtel du Parlement.
Bien que le jugement de l'histoire a souvent été dur envers Duplessis, certains font valoir qu'il présida à une longue période d'une forte croissance économique et a déposé 15 budgets équilibrés consécutifs, ce qui n'était pas difficile, considérant qu'il y avait peu de service publique. Le trafic d'influence systématique de son gouvernement est légendaire, mais celui-ci ne différait pas tellement de ce qui se passait sous les libéraux de Taschereau dans les décennies précédentes ; Duplessis ne s'est jamais enrichi personnellement, et il mourut endetté.
Duplessis mourut en fonction à Schefferville le 7 septembre 1959. Paul Sauvé lui succéda comme chef de l'Union nationale et premier ministre. Par la suite, la société québécoise fut balayée par un vent de changement socioculturel, s'éloignant de ses politiques conservatrices centrées sur l'Église pour se diriger vers un État-providence hautement laïcisé et socialement libéral, phénomène qu'on a appelé la Révolution tranquille." Source Wikipedia: http://fr.wikipedia.org/wiki/Maurice_Duplessis
Maintenant que vous connaissez le contexte socio-historique dans lequel le Québec baignait sous l'enseigne de l'Église et du terrible Duplessis, vous serez que le maquillage était mal vu au Québec. On bannissait même certains films. Aujourd'hui nous sommes libre, mais au temps de ma grand-mère, porter du rouge à lèvre était synonymie de putain. Mettre du maquillage vous associait à une réputation de putains, de déjantés et automatiquement associé au maison close. C'est un peu extrême, mais ma grand-mère m'a déjà confier le tout il y a quelques années. C'est en parlant avec un ami sur MSN que je lui disais que ce phénomène des années 50 à 60 ne s'était pas estompé dans nos moeurs. Non loin de là l'idée d'associer encore maquillage à putain et catégoriser, mais bien que nous soyons nombreuse à se maquiller et en être passionnée, nombre de femmes sont encore résistantes à améliorer leur trait grâce au maquillage. ça va prendre un bon 50 à 60 ans selon moi avant qu'on s'enlève ce vieux moeurs et pourquoi? Oui le maquillage est associé à la séduction (un peu comme les oiseaux aux plumes plus colorées qui séduisent la femelle) la femme séduit par son maquillage et corrige son visage en fonction du goût du jour. Lorsque je faisais le métier de conseillère indépendante pour les cosmétiques Mary Kay, bon nombre de femme me répondait je ne me maquille pas... Mais saviez-vous que les produits minérales et le fond de teint peuvent être bénéfique pour votre peau en sachant comment bien les utiliser? Je crois qu'on est souvent mal informé et voir même désinformer au sujet de nos produits de beauté chouchou. Et je crois également qu'au Québec, bien qu'on adore, dans nos moeurs et mémoire collective face à l'Église et Duplessis, il y a encore un peu de: Je préfère le naturel... sauf qu'on ne sait pas pourquoi et on ne sait pas pourquoi on préfère ce naturel et on ose pas s'y aventurer.
En ce moment, j'aimerais tellement que Claude (le père de Chéri) soit là pour plusieurs raisons, mais pour parler de socyanalyse (psychanalyse de la société) et qu'on puisse débattre sur le sujet et me confirmer par expertise que oui le maquillage a encore cette réputation d'être associée inconsciemment au pêché.
Et voilà, ma grand-mère se maquillait, elle a 76 ans, c'est la plus belle femme que je connaisse et elle se met depuis 60 ans de la vaseline sur le visage pour hydrater sa peau, elle n'a presque pas de ride et je la trouve magnifique avec sa teinte rosée sur les lèvre, son fond de teint et un petit trait de maquillage sur les yeux. Pourtant dans les années 40-50 et même 60, elle se cachait pour se maquiller... et moi aujourd'hui je me laisse tenter par le diable et j'adore me maquiller. Profitons de la vie, soyons épicurienne et maquillons-nous.
Alors voilà! Si vous n'êtes pas aventureuse dans le maquillage, je vous invite à revenir plus souvent sur mon blog.
Je vous reviens bientôt avec d'autres articles. Ça me fait drôle d'écrire sur un sujet socio-historique, mais je crois que c'est agréable. Et pour vous dire, ma chère grand-maman vivait à Montréal. Alors... ne vous fiez jamais au titre des grandes villes, car lorsque l'Église se mêle de l'état, comme cela s'est vu au temps de Duplessis, les parents disaient aux jeunes femmes que se maquiller était malsain. Aïe, j'en reviens tout simplement pas!
Autres petits faits cocasses face aux dictatures et aux interdictions du maquillage...
L'Iran est le 7eme plus grand consommateur de produits cosmétiques au monde.
Dans les pays communistes dans les années 90, et encore aujourd'hui, certains produits cosmétiques sont vendus au noir.
On a longtemps cru que le rouge à lèvre causait le cancer de la peau au niveau des lèvres, alors qu'il y a deux fois plus de cas cancer de la peau répertoriés chez l'homme que j'ai la femme.
Voilà! N'hésitez pas à commenter!